Notre champion d’Europe du marathon n’a terminé que 18e au Japon dans un temps de 2h15min51, après une préparation compliquée. Il s’agit du moins bon chrono de sa (jeune) carrière de marathonien.
Une blessure au métatarse et au tendon d’Achille avait perturbé sa préparation, rendant ce marathon très compliqué. A sept mois des Jeux Olympiques de Tokyo, Koen a su prendre la température au Japon, même si il aurait espéré un meilleur résultat.
« Cela a été très dur, surtout mentalement. C’est sûr que je n’étais pas venu jusqu’ici pour courir en 2 h 15… J’ai essayé de tout donner, mais ça n’allait pas. J’avais l’impression de disputer une course d’entraînement. »
« Je me suis retrouvé tout seul au 8e kilomètre. J’avais essayé d’accrocher le groupe des premiers mais sans succès. J’ai couru les 34 dernières bornes en solitaire, sans parvenir à réellement accélérer dans les 10 derniers kilomètres comme j’en ai l’habitude. J’ai pensé un moment abandonner, mais comme je ne l’avais jamais fait jusqu’à présent, je me suis accroché. »
Koen disputera, si la Fédération l’accepte, les championnats du Monde de semi-marathon, le 29 mars 2020 à Gdynia, en Pologne.