Réputé comme l’un des plus difficile sur le continent, le marathon de Bruxelles était organisé ce dimanche au départ du parc du Cinquantenaire. Ce n’est pas dans la capitale belge que les coureurs vont venir se pousser pour signer un chrono rapide, avec près de 500m de dénivelé positif, sans oublier l’avenue de Tervuren dans le dernier kilomètre.
Malgré une météo peu clémente, notre champion d’Europe Koen Naert était au départ du semi-marathon, en préparation du prochain marathon de Fukuoka. Malheureusement, il ne sera pas parvenu à rivaliser sur le sprint final suite à un tendon d’Achille douloureux. Deuxième au terme des 21 kilomètres, Koen se réjouit de sa prestation. « Je suis assez content de ma course, je n’ai pas senti de douleur tout au long du parcours. Sur les pavés humides à l’arrivée par contre, je n’ai préféré pas prendre de risque », laissant la victoire s’échapper au britannique, pour deux secondes.
Bouclant le parcours dans un temps de 1 heure 07 minutes et 18 secondes, cette course « était une bonne préparation pour mon prochain marathon que je disputerai à Fukuoka, au Japon. » Il s’agira de son dernier marathon avec les Jeux Olympiques de Tokyo. « Les conditions seront très difficiles avec le climat et la chaleur. J’espère ne plus ressentir de douleurs au niveau de mon tendon. » Pour le reste de la saison, on ne verra pas le Brugeois au départ des prochaines manches de la Cross Cup, qui débuteront le 27 octobre prochain.
On notera également la participation de Corentin Minne sur cette même distance, qui termine 30e dans un temps de 1h20’16 alors que Maria João Cardoso Da Rocha et Marie Nkazabwa Nkandali terminent ensemble en 2h18’40.
« J’ai vraiment adoré, les sensations étaient super bonnes, c’est une bonne préparation en vue des championnats de Belgique de marathon qui se dérouleront la semaine prochaine à Eindhoven. Pour moi, c’était vraiment cool. Concernant la météo, on s’en fiche, c’est le temps de la Belgique, on a l’habitude. La boucle dans le Bois de la Cambre était assez difficile, et puis je préférais quand on arrivait à la Grand Place. Au niveau de la fréquentation, il y avait plus de monde que les autres années, c’était chouette », explique João.
« Tout s’est vraiment bien passé au niveau de la course jusqu’au quinzième kilomètre où j’ai commencé à sentir la fatigue. C’était parfait mais après, ça a commencé à être compliqué. Je tiens vraiment à remercier João qui m’a motivé et encouragé sur la fin du parcours. On a couru toute la course ensemble. Je remercie aussi notre coach, Alain, et ses entrainements fructueux. Au niveau du chrono je suis un peu déçue, le chrono est un peu moins rapide que l’an dernier. Maintenant, place à l’Ekiden », raconte Marie.